Pompe... à vent ?


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Les éoliennes sont présentées comme la panacée au pays du nucléaire. Pourtant, en grattant un peu, on voit vite la pompe à vent se transformer en... pompe à fric

Ces centrales en pleine nature s'autoproclament "ferme éolienne". Sous ce vocabulaire bucolique se cache une industrie finalement peu productive mais très coûteuse pour la collectivité et l'environnement.

Comme on le sait, les terres agricoles converties en éolien deviennent industrielles à tout jamais. Elles sont perdues pour la culture puisque les plots de béton ne seront jamais extraits du sol. A-t-on déjà démantelé un bunker ? Demandez à Saint Nazaire...

Mais la tromperie ne s'arrête pas à ce détail de vocabulaire. La "ferme" devrait brasser à tous vents pour les convertir en électricité. Ce n'est qu'un voeu pieux. L'efficacité des éoliennes est tellement sujette à caution, qu'il faut doubler les "fermes"... par des centrales au gaz  ! Seules les turbines à gaz peuvent se mettre en route rapidement.

En effet, les sautes de vent et les pannes fréquentes conduisent à une production d'électricité éolienne erratique. Or, les centrales nucléaires ne peuvent pas suppléer aux défaillances du vent -elles fonctionnent en "tout ou rien". Ce sont donc les centrales à gaz, énergie fossile et carbonée, qui s'y collent. Il faut donc polluer avec du vilain CO2 pour produire de l'énergie éolienne "propre". L'éolien soi-disant paré de vert est plus gris qu'on le pense.

L'Allemagne possède avec un parc éolien à perte de vue mais doublé de centrales à charbon et qui émet bien plus que la France. Sur cette video, on voit quels pays émettent le plus de CO2. La France n'est pas concernée !



Sachez enfin qu'un moteur électrique fait tourner les éoliennes si le vent refuse, sinon elles se gripperaient (camelote chinoise ?!).

Quand enfin souffle un bon vent bien établi se dresse un nouveau problème : que faire de cette manne venteuse ? Il est actuellement pratiquement impossible de stocker ces forts courants électriques. Les accumulateurs de ce type n'existent pas. EDF pompe la nuit l'eau des centrales hydro-électriques pour produire ensuite l'électricité à la demande(!). Sinon, EDF revend cette énergie insaisissable sur la bourse de l'énergie. Et là, banco ! Les fameux kWh qu'on s'est acharné à produire s'évaporent à l'étranger à des prix dérisoires -parfois même négatifs- à la "bourse" de l'énergie.

Notez que si le vent monte trop, l'éolienne doit s'arrêter pour ne pas se détériorer. Entre trop calme et trop fort, les sautes de vent plombent largement la rentabilité d'un parc éolien. On ne commande pas le vent et les éoliennes ne sont pas "pilotables".


Eolienne pompe... à fric

Ici vous devriez commencer à vous douter que cette inefficacité promue par les "éoliens" de service sent... le gaz. Les verts vous pompent l'air ?

Vous n'avez pas tort puisque le prix d'achat garanti d'un kWh éolien est de 7ct (2021) alors que celui de l'énergie classique n'est que de 4ct en moyenne. EDF ne rachète l'électricité au prix fort que parce qu'elle en a l'obligation légale pendant 20 ans. Les décrets, faut bien que ça serve à quelqu...es-uns.

Comprenez qu'après 20 ans, le prix garanti tombe et plus personne ne veut d'un kWh à ce prix ! L'éolienne est bonne pour la ferraille. lire 14000 éoliennes abandonnées aux USA

L'éolien n'a pu être rentable que parce que des millions de consommateurs l'ont subventionnée à leur insu par leur facture d'électricité mirobolante. Prix client final "à la pompe" 16ct/kWh soit 5 fois le coût de production de l'énergie nucléaire.

La fameuse pompe à vent n'était donc qu'une "pompe à fric". CQFD



EDF: Voyage en absurdie électrique sur la chaîne LCP – Assemblée nationale